Des cépages spécifiques sous haute surveillance
Au-delà de son origine géographique, l’appellation Champagne impose également l’utilisation de cépages bien définis. Les principaux sont :
- Le pinot noir : apportant structure et puissance, il représente environ 38 % de l’encépagement.
- Le pinot meunier : apprécié pour sa rondeur et son fruité, couvrant environ 31 % des surfaces plantées.
- Le chardonnay : emblème de l’élégance et de la fraîcheur, il constitue environ 30 % du vignoble champenois.
Par ailleurs, il existe quatre cépages dits "accessoires" (arbane, petit meslier, pinot blanc et pinot gris), autorisés mais très minoritaires (moins de 0,3 % de la surface totale). Ces variétés historiques, bien qu’anecdotiques en termes de volume, témoignent d’une volonté de préserver l’héritage viticole de la région.
Le choix des cépages autorisés n’est pas anodin : ils sont spécifiquement adaptés aux conditions climatiques difficiles de la Champagne. Ici, les gelées de printemps et les vendanges tardives font partie du quotidien, et chaque cépage apporte sa pierre à l’édifice pour assurer un équilibre dans l’assemblage final.